Films et documentaires
2008 - The story of First album
(Classic albums)
Un voyage dans le temps qui ne s'adresse qu'aux fans de l'album. Ce Dvd vient éclairer ces quelques jours de studio qui allaient faire l’un des immortels du rock. On est captivés, charmés par Bruce Botnick, l'ingénieur du son "maison" de chez Elektra. Derrière sa console d'époque, il décortique chaque morceau de "l'œuvre". Il fait défiler les morceaux piste par piste et dévoile les secrets de fabrication (Ah! "Break on through", sa rythmique piquée à Ray Charles, sa caisse claire pompée à Astrud Gilberto ! ...) Il soulève la peau dorée des chansons pour en dévoiler les muscles rock, blues, jazz, bossa-nova …
2011 - Mr Mojo Risin - The story of L.A. woman (Classic albums)
Pour fêter les 40 ans de "L.A. Woman" on nous sert les petits plats dans les grands. Morceau par morceau, on apprend non seulement une infinité de choses, mais on est téléportés en studio pour regarder Botnick jongler avec les masters originaux, mixer à la demande, isoler un Manzarek filou piquant une ligne de piano à Blood, Sweat & Tears, … Voir Jerry Sheff tenté d'imiter la ligne de basse "infaisable" du piano électrique ... Instructif et fascinant, ce documentaire est indispensable à tout amoureux des Doors, surtout si l'on s'imaginait tout connaître de son groupe culte.
2012 - The Doors : Live at the Bowl '68
Le 5 Juillet 1968, les Doors se produisaient au Hollywood Bowl pour leur meilleur concert jamais filmé. Que l’on soit néophyte ou amateur, le groupe est captivant, hypnotisant. La restauration de l’intégralité du concert (avec trois titres parfaitement corrigés). Une image restaurée avec grand soin qui donne une belle profondeur à l'ensemble. Un son nettoyé pour redonner à la musique sa grandeur d'origine. Ajouter à cela, une heure de bonus bien pensés et efficaces. Passionnant et indispensable pour mieux connaitre le groupe. Le résultat est à la hauteur de l’attente !
2013 - The Last Beat
Long métrage érotique et lyrique, réalisé par Robert Saitzyk. Exploration fictive de Jim Morrison centrée sur le poète plutôt que la rock star. Chronique de Jay Douglas (Shawn Andrews), star de rock américain en exil à Paris recherchant son étincelle créatrice. Il se retrouve pris dans un triangle amoureux entre lui, sa petite amie et âme sœur Valerie Eason (Cameron Richardson), et la comtesse française Clémence (Virginie Ledoyen). A vous de juger !?!
Bataclan 2011
Ray Manzarek et Robbie Krieger, nous ont gratifiés le dimanche 3 juillet 2011 d'un concert d'anthologie au Bataclan.
"Ray and Robbie of the Doors", comme ils se font désormais appeler. Mais à qui revenait donc la lourde tâche de chanter ? A Ray Manzarek ? A Robby Krieger ? Non, c'est à un certain Dave Brock qu'est revenue la périlleuse mission de remplacer au pied levé Jim Morrison, occupé à fêter le 40ème anniversaire de sa mort au Père-Lachaise. Car c'est en ce jour anniversaire que les deux compères ont décidé de se produire à Paris, point de départ d'une nouvelle tournée mondiale.
Le concert en lui-même ? Juste génial ... A ceux qui s'obstinent à penser que les Doors, c'étaient juste Jim Morrison, je dirai simplement que les Doors n'auraient également jamais existé sans le clavier et la guitare de Manzarek et Krieger, au son si caractéristique. Qui peut en effet affirmer que Morrison aurait réussi à se faire connaître sans la musique que ses trois amis ajoutaient à ses textes ? Cela étant dit, inutile de préciser que la moitié de la salle arborait des Tee-shirts à l'effigie du défunt chanteur. Etaient également présents : les inévitables sexagénaires nostalgiques et dégarnis portant le pantalon de cuir de Jim ; les ados acnéiques arrivés au concert une bouteille de vin à la main, pour montrer qu'ils savent boire ; les touristes américains, italiens et autres, venus à Paris faire le "Jim Morrison Tour".
Cet incroyable melting-pot m'a en tout cas permis d'assister au concert le plus pêchu de ma vie. Jamais je n'avais vu des artistes acclamés de la sorte à leur arrivée, et tout au long du show. Et autant le dire tout de suite : ça jouait bien, et ... ça chantait bien aussi (n'en déplaise aux inévitables grincheux qui ne manqueront pas de maugréer qu'on ne remplace pas Jim Morrison).
Un Manzarek en très grande forme avec ses 72 printemps, un Krieger paraissant en moins bonne forme physique à 65 ans, mais au talent guitaristique intact, un chanteur se tirant plus qu'honorablement de la mission qui lui avait été confiée, et une section rythmique impeccable, que demander de plus ?
On constate donc que l'album "L.A. Woman" a été joué dans son intégralité et d'un seul tenant. Tout simplement magnifique !
Un fan …
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