Morrison, un poète avant tout
Morrison était aussi un poète reconnu, bien tard par ses pairs. Aujourd’hui ses textes sont encore étudiés dans les grandes universités américaines et européennes.
Pour évoquer la poésie et le poète, il serait difficile de ne pas citer Michael McClure, militant pacifiste, romancier, auteur dramatique et poète proche de la " Beat Generation ", qui fut l’un de ses amis proche, en même temps que son mentor, dont les souvenirs sont chargés d’émotion et de créations :
« Si tout culte cache un homme, Jim aura pleinement exprimé et matérialisé le désarroi de toute une génération. A l’image de son cher Rimbaud, il est l’archétype même d’une jeunesse en révolte contre l’autorité ».
Une jeunesse qui, las d’un lexique technocrate et du mensonge politico-publicitaire, souhaite s’émanciper vis-à-vis d’un monde juger trop cupide. Morrison eu une carrière artistique météorique. Ce poète fit le choix délibéré de se projeter dans l’expérience, de ce connaître entièrement, de ce rendre voyant et d’être artiste, ce qu’il était par essence même.
Chez lui la poésie déborde du cadre de l’écrit, elle devient la vie entière. Jim est moderne, dans le sens " vivre avec son époque ".
Le vivre le plus intensément et tout de suite.
Sa poésie n’est jamais qu’à la recherche d’une perception nouvelle, dont l’illumination est à la fois l’inspiration et la lumière. Elle est une invitation au voyage à travers les États-Unis, l’océan, le temps, l’espace, le monde, le corps, le rêve, l’inconscient, l’émotion. Chaman, poète halluciné, esprit libre, James Douglas Morrison est toujours au cœur des préoccupations de notre temps. Il change la nuit en jour, mêle le soleil avec la mer, et le hasard n’y est pour rien. Brûlé par l’air et la lumière de l’inconnu, il épouse la vie multiforme avec un vertige incontrôlable, ses contrastes déchirants, et respire par la moelle de nos os.
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